Le don de tout nous-même à Celui qui nous a tout donné. Dès notre naissance, la vie est orientée vers ce don ultime, et c’est cette perspective qui peut donner à notre vie son sens plénier. Seul un don total peut donner toute sa saveur à notre existence. Notre existence, chaque jour, peut se remplir de décisions et de services, de charité et d’ouverture de cœur, elle doit prendre la consistance d’un poids d’humanité véritable. Mais la densité de notre humanité se mesure à la perspective du don que l’on pourra en faire.
Méditer la Parole
Retrouvez les homélies des frères de Jérusalem des dimanches et des fêtes pour vous aider à mieux comprendre et goûter la Parole de Dieu
Tu aimeras
La foi n’acquiert pas son caractère chrétien par la conviction qu’il y a un Dieu. Nous ne sommes pas devenus chrétiens par une foi dans l’existence de Dieu, mais, comme le dit l’Écriture, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Le mystère le plus profond de la foi ne concerne pas l’existence divine, mais le caractère divin de l’amour. L’amour n’est pas un des attributs de Dieu, mais sa substance. Il est son nom propre.
Chemin de sainteté, chemin de vie
Au moment où Jésus proclame les Béatitudes, la vision demeure énigmatique, tant ces paroles semblent paradoxales. Mais en continuant à suivre Jésus, à le suivre jusqu’à la croix, on découvre alors que les Béatitudes dresse le portrait du crucifié. Et ce portrait est donc aussi celui de l’homme ou de la femme que je dois devenir !
La mort : que pouvons-nous en dire ?
L’eucharistie, en actualisant la mort du Christ, rend présent, la mort de ceux qui nous ont quittés. Alors que nous ne pouvions les accompagner dans leur propre mort, l’eucharistie nous permet de leur être présents dans la mort même.
Prier avec persévérance
la prière n’a de sens que dynamique, elle ne peut pas viser l’installation ; elle est au contraire ce qui fait tomber les murailles, ce qui remet en route, ce qui permet de suivre Jésus sur le chemin.
En marche vers la maison de Dieu
Les époux reçoivent donc une mission : ils sont chargés de révéler quelqu’un qui les dépasse par tous les bouts ! Révéler le mystère de Dieu à partir d’une humanité blessée et si limitée…
Grand, petit … premier, dernier …
Par le frère, je remonte à Jésus. Et avec Jésus, je remonte au Père. Dès lors, l’attention à l’humain devient le lieu ordinaire de la révélation d’un Dieu que nul n’aurait imaginé aussi discret.
La Croix, arbre de vie
Magnifie, ô mon âme, la très précieuse Croix du Seigneur, Mère de Dieu, tu es l’image du paradis, toi qui sans semailles ni labours as fait germer le Christ par qui la sainte Croix, le nouvel Arbre de vie, fut plantée sur la terre
Effata … ouvre-toi !
Les gestes de Jésus n’évoquent-ils pas la figure du Seigneur s’impliquant de ses mains, tel un potier, dans sa création pour modeler Adam (Gn 2,7) ?
Jésus, notre frère et notre Sauveur
Marc ne parle nulle part de Joseph, contrairement aux autres évangélistes. Cette « patrie » sans « père » apparaît comme une révélation en creux, une omission décisive : l’évangile doit nous conduire à un autre père, le Père du ciel.
Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ?
Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ? Et je ne te demande pas de nous indiquer juste ta position GPS, que tu es bien ici à Saint Jean à Strasbourg. Où es-tu quand Dieu t’appelle de son éternité ? Es-tu semblable à Adam caché dans le jardin, honteux, déboussolé, triste ? Es-tu perdu dans les profondeurs du mal, comme le psalmiste ? Loin de la maison, loin de la vérité, loin de Dieu, sur une terre étrangère ? Le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » … Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, écoute mon appel ! Si tu retiens les fautes, Seigneur, qui subsistera ?
Le sang de l’Alliance
Ce qui se prépare ici, le dernier repas de Jésus, est de l’ordre de l’Amour : la Cène va à ce point « dépasser tous les sacrifices » qu’elle en marquera l’abolition définitive. En Jésus, le sacrifice parfait est accompli.
Grand, petit … premier, dernier …
Par le frère, je remonte à Jésus. Et avec Jésus, je remonte au Père. Dès lors, l’attention à l’humain devient le lieu ordinaire de la révélation d’un Dieu que nul n’aurait imaginé aussi discret.
La Croix, arbre de vie
Magnifie, ô mon âme, la très précieuse Croix du Seigneur, Mère de Dieu, tu es l’image du paradis, toi qui sans semailles ni labours as fait germer le Christ par qui la sainte Croix, le nouvel Arbre de vie, fut plantée sur la terre
Effata … ouvre-toi !
Les gestes de Jésus n’évoquent-ils pas la figure du Seigneur s’impliquant de ses mains, tel un potier, dans sa création pour modeler Adam (Gn 2,7) ?
Jésus, notre frère et notre Sauveur
Marc ne parle nulle part de Joseph, contrairement aux autres évangélistes. Cette « patrie » sans « père » apparaît comme une révélation en creux, une omission décisive : l’évangile doit nous conduire à un autre père, le Père du ciel.
Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ?
Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ? Et je ne te demande pas de nous indiquer juste ta position GPS, que tu es bien ici à Saint Jean à Strasbourg. Où es-tu quand Dieu t’appelle de son éternité ? Es-tu semblable à Adam caché dans le jardin, honteux, déboussolé, triste ? Es-tu perdu dans les profondeurs du mal, comme le psalmiste ? Loin de la maison, loin de la vérité, loin de Dieu, sur une terre étrangère ? Le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » … Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, écoute mon appel ! Si tu retiens les fautes, Seigneur, qui subsistera ?
Le sang de l’Alliance
Ce qui se prépare ici, le dernier repas de Jésus, est de l’ordre de l’Amour : la Cène va à ce point « dépasser tous les sacrifices » qu’elle en marquera l’abolition définitive. En Jésus, le sacrifice parfait est accompli.
Qui es-tu, Sainte Trinité ?
Jésus ne s’identifie pas à son Père, et pourtant il fait Un avec lui. Cette unité est la marque de leur relation. Et les disciples comprennent progressivement que Jésus, en les appelant à sa suite, les fait participer au même type de relation qu’il partage avec son Père.
Don de Dieu, don de feu
Contrairement aux JO, pour l’Eglise, pas besoin de tout ce dispositif de sécurité, pas besoin de flamme de réserve : Dieu envoie son Esprit en abondance pour allumer un feu qui ne s’éteint pas. Pentecôte, c’est bien le don de l’Esprit saint qui peut se résumer ainsi : don de Dieu, don de feu.
La communion du ciel et de la terre
Tout change, mais tout n’est pas terminé pour autant. Car en élevant Jésus, Dieu ouvre à nouveau le ciel. Le Fils retrouve la gloire qu’il possédait dès avant la création du monde. L’homme-Jésus, celui qui s’est fait notre frère tout au long de sa vie avec nous, voilà que le Père le fait Seigneur, et qu’il est désormais assis à sa droite, dans la gloire.