L’Esprit Saint, qui nous corrige dans notre cheminement, ne nous laisse jamais à terre. Il nous prend par la main, nous réconforte et nous encourage toujours.

Retrouvez les homélies des frères de Jérusalem des dimanches et des fêtes pour vous aider à mieux comprendre et goûter la Parole de Dieu
L’Esprit Saint, qui nous corrige dans notre cheminement, ne nous laisse jamais à terre. Il nous prend par la main, nous réconforte et nous encourage toujours.
Mais aujourd’hui le Christ prie son Père en Lui demandant : « Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé ». Il nous dit que c’est la présence de Dieu et de son Fils en nous, intimement présents et unis en nous qui donne notre visibilité de Chrétiens au monde !
Jésus, n’est pas au ciel, mais c’est Jésus qui est le ciel nouveau. Comme le dit la lettre aux Ephésiens : Dieu l’a établi au-dessus de tout être céleste : au-dessus de tout nom que l’on puisse nommer, non seulement dans le monde présent, mais aussi dans le monde à venir. Il a tout mis sous ses pieds et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l’Église qui est son corps. Aussi Sainte Hildegarde von Bingen, dans une de ses visions, décrit comment le cosmos tout entier a pris la forme du corps humain du Fils de Dieu.
Dans la deuxième lecture, tirée de l’apocalypse de Saint Jean, nous entendons, cette déclaration très forte : Voici que je fais toutes choses nouvelles. Oui, le commandement nouveau est comme une graine de l’Apocalypse, de la recréation du monde : le commandement nouveau, la relation nouvelle, le peuple nouveau, la création nouvelle !
La réponse d’amour que Dieu attend de Pierre est importante, elle est nécessaire, elle est indispensable pour qu’il puisse lui confier la mission qui l’attend. C’est une manière de lui dire que c’est seulement dans sa fidélité d’amour à Dieu qu’il peut accomplir sa mission.
Le cœur de Thomas est détruit, il n’est que tas de ruine. C’est ce qu’il exprime à sa manière : la marque des clous, la plaie dans le coté de Jésus, ces plaies sont inscrites aussi en sa propre chair. Seule la visite du Vivant dans ces profondeurs peut déverrouiller son cœur meurtri.
Le Christ dit à la mort : désormais, c’est moi qui fixe les limites pour toi, pas toi à moi. Je suis ressuscité en tant que juge des grandes et des petites souffrances humaines et je dis : voici la limite ! Désormais, l’homme m’appartient ! Les grandes et les petites souffrances sont désormais divisées intérieurement. Elles ne sont plus absolues. En chacune d’elles la bonne parole de Jésus ressuscité retenti : Adam, toi, la boue de la terre, toi le souffrant sans espoir, tu es à moi !
Peu à peu on lui ôtera la voix, inutile face au sourde entêtement des accusateurs et l’arrogante superbe des juges. Il faut que s’accomplisse ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. Ils lui avaient voilé le visage.
Là tu dis vrai, disait Jésus à la femme. De par la vérité sur ta vie, ta vie cassée peut-être, mais creusée d’un désir profond, tu peux devenir adoratrice du Père, tu peux entrer dans le flot de son Amour, entrer dans la relation qui ne te décevra pas. Mais on n’accède pas à la vérité sur soi sans Jésus : Jésus est le lieu où nous pouvons accéder à la vérité sur nous et devenir les adorateurs que le Père recherche.
Pendant 40 jours, Jésus a prié dans le jeûne et la solitude au désert. Sur la montagne, aujourd’hui, sa prière se fait lumineuse et glorieuse. Aux trois paroles du Tentateur pour éprouver la filiation divine de Jésus répondent aujourd’hui trois paroles qui en déploient tout le mystère.
Le désert : lieu vide et délaissé, région quasi inhabitée, sorte de garrigue inculte ; voilà un endroit unique pour changer de vie. Le lieu évoqué aujourd’hui est vraisemblablement le désert de Juda, situé le long de la Mer Morte, dans la vallée méridionale du Jourdain, au point le plus bas de la terre. Et c’est justement là que Jésus subit jeune et tentation.
Avec Dieu comme partenaire, nos relations peuvent même aller jusqu’à l’amour inconditionnel. Certes, nous ne sommes pas capable de donner sans rien recevoir. Mais dans la mesure où nous recevons tout du Seigneur, nous pouvons alors donner à notre prochain sans recevoir de lui. C’est pourquoi Jésus instaure ce qu’on peut appeler le principe de triangulation : nous donnons sans retour à notre frère ou même à notre ennemi, et ce que nous avons besoin de recevoir, c’est de Dieu que nous l’attendons.
Le Christ dit à la mort : désormais, c’est moi qui fixe les limites pour toi, pas toi à moi. Je suis ressuscité en tant que juge des grandes et des petites souffrances humaines et je dis : voici la limite ! Désormais, l’homme m’appartient ! Les grandes et les petites souffrances sont désormais divisées intérieurement. Elles ne sont plus absolues. En chacune d’elles la bonne parole de Jésus ressuscité retenti : Adam, toi, la boue de la terre, toi le souffrant sans espoir, tu es à moi !
Peu à peu on lui ôtera la voix, inutile face au sourde entêtement des accusateurs et l’arrogante superbe des juges. Il faut que s’accomplisse ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. Ils lui avaient voilé le visage.
Là tu dis vrai, disait Jésus à la femme. De par la vérité sur ta vie, ta vie cassée peut-être, mais creusée d’un désir profond, tu peux devenir adoratrice du Père, tu peux entrer dans le flot de son Amour, entrer dans la relation qui ne te décevra pas. Mais on n’accède pas à la vérité sur soi sans Jésus : Jésus est le lieu où nous pouvons accéder à la vérité sur nous et devenir les adorateurs que le Père recherche.
Pendant 40 jours, Jésus a prié dans le jeûne et la solitude au désert. Sur la montagne, aujourd’hui, sa prière se fait lumineuse et glorieuse. Aux trois paroles du Tentateur pour éprouver la filiation divine de Jésus répondent aujourd’hui trois paroles qui en déploient tout le mystère.
Le désert : lieu vide et délaissé, région quasi inhabitée, sorte de garrigue inculte ; voilà un endroit unique pour changer de vie. Le lieu évoqué aujourd’hui est vraisemblablement le désert de Juda, situé le long de la Mer Morte, dans la vallée méridionale du Jourdain, au point le plus bas de la terre. Et c’est justement là que Jésus subit jeune et tentation.
Avec Dieu comme partenaire, nos relations peuvent même aller jusqu’à l’amour inconditionnel. Certes, nous ne sommes pas capable de donner sans rien recevoir. Mais dans la mesure où nous recevons tout du Seigneur, nous pouvons alors donner à notre prochain sans recevoir de lui. C’est pourquoi Jésus instaure ce qu’on peut appeler le principe de triangulation : nous donnons sans retour à notre frère ou même à notre ennemi, et ce que nous avons besoin de recevoir, c’est de Dieu que nous l’attendons.
Jésus doit apprendre à ses disciples la vérité dont il vit lui-même : il ne s’agit pas d’abord de conserver le peu de vie qu’on a contre la mort mais d’aller de la vie à la vie à travers la mort. En effet, la vie ne constitue pas le contraire de la mort, elle en est la traversée permanente.
La voix de Dieu n’est jamais sortie de notre cœur profond et l’appel, la promesse divine sont toujours valables. Dieu a choisi de guérir nos cœurs. Et cette guérison passe par une confiance retrouvée en sa parole. C’est pourquoi Dieu appelle les hérauts de sa parole, les prophètes, les anges et les apôtres, c’est pourquoi Dieu essaie de nous convaincre que les portes de son cœur, bien que gardées par des anges de feu, sont toujours ouvertes.
En Jésus, vrai homme et vrai Dieu, l’humanité grandit en même temps que la grâce. Ne devrait-on pas dire que la grâce se déploie à la mesure de son humanité, dans sa chair ? Désormais, l’humanité de Jésus, dans sa vulnérabilité et son extrême pauvreté, est le lieu de la Présence : il est le Temple nouveau. La chair est le lieu de la manifestation : c’est dans la chair que Dieu se laisse rencontrer.