Méditer la Parole

 

Retrouvez les homélies des frères de Jérusalem des dimanches et des fêtes pour vous aider à mieux comprendre et goûter la Parole de Dieu

De la tentation à la Transfiguration

De la tentation à la Transfiguration

Pendant 40 jours, Jésus a prié dans le jeûne et la solitude au désert. Sur la montagne, aujourd’hui, sa prière se fait lumineuse et glorieuse. Aux trois paroles du Tentateur pour éprouver la filiation divine de Jésus répondent aujourd’hui trois paroles qui en déploient tout le mystère.

Les tentations

Les tentations

Le désert : lieu vide et délaissé, région quasi inhabitée, sorte de garrigue inculte ; voilà un endroit unique pour changer de vie. Le lieu évoqué aujourd’hui est vraisemblablement le désert de Juda, situé le long de la Mer Morte, dans la vallée méridionale du Jourdain, au point le plus bas de la terre. Et c’est justement là que Jésus subit jeune et tentation.

Miséricorde contre violence

Miséricorde contre violence

Avec Dieu comme partenaire, nos relations peuvent même aller jusqu’à l’amour inconditionnel. Certes, nous ne sommes pas capable de donner sans rien recevoir. Mais dans la mesure où nous recevons tout du Seigneur, nous pouvons alors donner à notre prochain sans recevoir de lui. C’est pourquoi Jésus instaure ce qu’on peut appeler le principe de triangulation : nous donnons sans retour à notre frère ou même à notre ennemi, et ce que nous avons besoin de recevoir, c’est de Dieu que nous l’attendons.

La Croix, arbre de vie

La Croix, arbre de vie

Magnifie, ô mon âme, la très précieuse Croix du Seigneur, Mère de Dieu, tu es l’image du paradis, toi qui sans semailles ni labours as fait germer le Christ par qui la sainte Croix, le nouvel Arbre de vie, fut plantée sur la terre

Effata … ouvre-toi !

Effata … ouvre-toi !

Les gestes de Jésus n’évoquent-ils pas la figure du Seigneur s’impliquant de ses mains, tel un potier, dans sa création pour modeler Adam (Gn 2,7) ?

Jésus, notre frère et notre Sauveur

Jésus, notre frère et notre Sauveur

Marc ne parle nulle part de Joseph, contrairement aux autres évangélistes. Cette « patrie » sans « père » apparaît comme une révélation en creux, une omission décisive : l’évangile doit nous conduire à un autre père, le Père du ciel.

Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ?

Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ?

Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ? Et je ne te demande pas de nous indiquer juste ta position GPS, que tu es bien ici à Saint Jean à Strasbourg. Où es-tu quand Dieu t’appelle de son éternité ? Es-tu semblable à Adam caché dans le jardin, honteux, déboussolé, triste ? Es-tu perdu dans les profondeurs du mal, comme le psalmiste ? Loin de la maison, loin de la vérité, loin de Dieu, sur une terre étrangère ? Le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » … Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, écoute mon appel ! Si tu retiens les fautes, Seigneur, qui subsistera ?

Le sang de l’Alliance

Le sang de l’Alliance

Ce qui se prépare ici, le dernier repas de Jésus, est de l’ordre de l’Amour : la Cène va à ce point « dépasser tous les sacrifices » qu’elle en marquera l’abolition définitive. En Jésus, le sacrifice parfait est accompli.

Qui es-tu, Sainte Trinité ?

Qui es-tu, Sainte Trinité ?

Jésus ne s’identifie pas à son Père, et pourtant il fait Un avec lui. Cette unité est la marque de leur relation. Et les disciples comprennent progressivement que Jésus, en les appelant à sa suite, les fait participer au même type de relation qu’il partage avec son Père.

Don de Dieu, don de feu

Don de Dieu, don de feu

Contrairement aux JO, pour l’Eglise, pas besoin de tout ce dispositif de sécurité, pas besoin de flamme de réserve : Dieu envoie son Esprit en abondance pour allumer un feu qui ne s’éteint pas. Pentecôte, c’est bien le don de l’Esprit saint qui peut se résumer ainsi : don de Dieu, don de feu.

La communion du ciel et de la terre

La communion du ciel et de la terre

Tout change, mais tout n’est pas terminé pour autant. Car en élevant Jésus, Dieu ouvre à nouveau le ciel. Le Fils retrouve la gloire qu’il possédait dès avant la création du monde. L’homme-Jésus, celui qui s’est fait notre frère tout au long de sa vie avec nous, voilà que le Père le fait Seigneur, et qu’il est désormais assis à sa droite, dans la gloire.

Le fallait-il vraiment ?

Le fallait-il vraiment ?

Il ne saurait y avoir d’action sans cohérence, d’agir sans rectitude. Toute nécessité n’est donc pas à exclure. Or Jésus, qui a voulu partager notre humanité, n’a pas fait l’économie de cette cruelle nécessité. Elle est inscrite dans l’Ecriture Sainte, la loi, les Prophètes et les Psaumes, et à jamais marquée dans ses plaies glorieuses.

Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ?

Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ?

Où es-tu donc aujourd’hui, cher catéchumène ? Et je ne te demande pas de nous indiquer juste ta position GPS, que tu es bien ici à Saint Jean à Strasbourg. Où es-tu quand Dieu t’appelle de son éternité ? Es-tu semblable à Adam caché dans le jardin, honteux, déboussolé, triste ? Es-tu perdu dans les profondeurs du mal, comme le psalmiste ? Loin de la maison, loin de la vérité, loin de Dieu, sur une terre étrangère ? Le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » … Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, écoute mon appel ! Si tu retiens les fautes, Seigneur, qui subsistera ?

Le sang de l’Alliance

Le sang de l’Alliance

Ce qui se prépare ici, le dernier repas de Jésus, est de l’ordre de l’Amour : la Cène va à ce point « dépasser tous les sacrifices » qu’elle en marquera l’abolition définitive. En Jésus, le sacrifice parfait est accompli.

Qui es-tu, Sainte Trinité ?

Qui es-tu, Sainte Trinité ?

Jésus ne s’identifie pas à son Père, et pourtant il fait Un avec lui. Cette unité est la marque de leur relation. Et les disciples comprennent progressivement que Jésus, en les appelant à sa suite, les fait participer au même type de relation qu’il partage avec son Père.

Don de Dieu, don de feu

Don de Dieu, don de feu

Contrairement aux JO, pour l’Eglise, pas besoin de tout ce dispositif de sécurité, pas besoin de flamme de réserve : Dieu envoie son Esprit en abondance pour allumer un feu qui ne s’éteint pas. Pentecôte, c’est bien le don de l’Esprit saint qui peut se résumer ainsi : don de Dieu, don de feu.

La communion du ciel et de la terre

La communion du ciel et de la terre

Tout change, mais tout n’est pas terminé pour autant. Car en élevant Jésus, Dieu ouvre à nouveau le ciel. Le Fils retrouve la gloire qu’il possédait dès avant la création du monde. L’homme-Jésus, celui qui s’est fait notre frère tout au long de sa vie avec nous, voilà que le Père le fait Seigneur, et qu’il est désormais assis à sa droite, dans la gloire.

Le fallait-il vraiment ?

Le fallait-il vraiment ?

Il ne saurait y avoir d’action sans cohérence, d’agir sans rectitude. Toute nécessité n’est donc pas à exclure. Or Jésus, qui a voulu partager notre humanité, n’a pas fait l’économie de cette cruelle nécessité. Elle est inscrite dans l’Ecriture Sainte, la loi, les Prophètes et les Psaumes, et à jamais marquée dans ses plaies glorieuses.

Avance !

Avance !

Nous n’avons pas besoin de preuve pour croire. La preuve que Dieu nous aime nous a été déjà donnée dans la vie de Jésus. Le Christ est mort pour nous et il est ressuscité pour nous. C’est la preuve que Dieu nous aime ! Nous avons besoin de signes et Dieu nous les donne sans cesse, sous les différents aspects de la vie de l’Église. Finalement, croire sans avoir vu, peut signifier paradoxalement de regarder tout dans la foi. Car l’amour est inventif ! Dieu nous donnera toujours les signes de sa sollicitude. Par la charité exercée dans son peuple, par la fraternité qui se vit entre nous, ou tout simplement par la beauté de la nature accessible à tous. Voilà ce que Dieu offre à ses amis. Mais les signes les plus sûrs sont les signes des sacrements.

La résurrection comme une danse !

La résurrection comme une danse !

Frères et sœurs, que la puissance de la Vie nouvelle fasse éclater nos cœurs. Le monde peut bien s’effondrer sous le poids des ténèbres : rien ne peut empêcher la puissance de la résurrection de le soulever pour lui donner la Vie. Alors chantons, dansons, bondissons de joie ! Ou plutôt, comme le dit le prophète Sophonie, c’est le Seigneur lui-même qui exulte de joie pour nous : Le Seigneur est au milieu de toi, Il te renouvelle par son amour, le Seigneur danse pour toi avec des cris de joie, comme on danse aux jours de fête. (cf. So 3, 17-18)

Seigneur, nous nous prosternons devant ta croix

Seigneur, nous nous prosternons devant ta croix

Là encore, je n’arrive pas à te suivre, mon Dieu. Toi même tu as donc assumé ce passage par le vide, dans le cœur de ton Fils ? Ce dialogue éternel entre nous et nos faux dieux s’était arrêté vraiment là, dans son âme ! Là sont vraiment mortes, toutes nos idées sages, toutes nos bonnes stratégies de survie, toutes nos négociations. Tu as pris sur toi notre monologue idolâtre, tu l’a transformé en silence, et tu t’es plongé dans l’abîme de l’abandon. Nous contemplons une vraie foi, une vraie espérance et un vrai amour.