Là encore, je n’arrive pas à te suivre, mon Dieu. Toi même tu as donc assumé ce passage par le vide, dans le cœur de ton Fils ? Ce dialogue éternel entre nous et nos faux dieux s’était arrêté vraiment là, dans son âme ! Là sont vraiment mortes, toutes nos idées sages, toutes nos bonnes stratégies de survie, toutes nos négociations. Tu as pris sur toi notre monologue idolâtre, tu l’a transformé en silence, et tu t’es plongé dans l’abîme de l’abandon. Nous contemplons une vraie foi, une vraie espérance et un vrai amour.
